La CLCV du Val de Marne, créée en 1967, est présente à Créteil depuis 1982. Forte de plus de 1300 adhérents, elle fédère de nombreuses associations de locataires et des unions locales sur Créteil, Ivry et le Kremlin Bicêtre.
La CLCV du Val de Marne est partie intégrante de la confédération CLCV. Celle-ci, créée en 1952, voulue et maintenue indépendante de toute influence politique, syndicale, professionnelle ou religieuse, la CLCV intervient, aux niveaux national et local, sur tout ce qui concerne la défense des consommateurs, la représentation des locataires, l’éducation populaire (agrément en 1983), l’action éducative complémentaire de l’enseignement public et la représentation des usagers du système de santé dans les instances hospitalières ou de santé publique. La CLCV fédère un réseau de près de 360 associations locales et compte 31 000 adhérents.
CITOYENNE, ACTIVE ET RESPONSABLE
Depuis son origine, quelques grands traits caractérisent la CLCV et en font un interlocuteur particulier. Elle est d’abord une association de personnes qui se regroupent de façon volontaire et en toute indépendance. Fonctionnant en réseau, ses associations ont pour projet commun l’amélioration de la qualité de la vie et pour ambition une société plus juste, équilibrée, où chacun a un rôle à jouer, une société faite de droits et d’obligations, avec des moyens pour vivre dignement, et non une société d’assistanat.
Sa première mission consiste à informer, conseiller et défendre les intérêts de ses membres et au-delà, ceux de tous les consommateurs. Mais elle le fait en favorisant la participation directe de celles et ceux qui la contactent. Elle prend en compte l’intérêt général.
Capable de dénoncer vigoureusement, de porter plainte contre les abus, les infractions, les atteintes à l’intégrité des personnes et à l’environnement, elle est aussi une force de proposition, apportant sa contribution constructive pour améliorer la qualité de la vie.
Elle développe une approche globale de la vie quotidienne et du cadre de vie, agit sur les causes des problèmes, bouscule, innove. En permanence, par la pratique d’enquêtes, l’organisation d’actions collectives, elle connaît la réalité quotidienne et le point de vue des consommateurs et des habitants. Alors que désormais, la consommation conditionne les modes de production et de développement, elle défend avec constance la participation des consommateurs, des habitants, aux choix qui les concernent et revendique la reconnaissance de leurs associations comme acteurs socio-économiques, avec des moyens équivalents à ceux dont disposent les autres partenaires sociaux. Il n’y a pas de « bonne gouvernance » sans démocratie participative. De tout temps, son action s’est inscrite dans ce qu’il est aujourd’hui convenu d’appeler la consommation éco-citoyenne et le développement durable.