Appel du Président à la responsabilité collective
La CLCV considère que l’appel aux propriétaires privés et sociaux de baisser de 5 euros les loyers ne constitue pas en soi une politique du logement.
Face aux taux d’effort toujours plus importants des locataires et leurs difficultés à se loger correctement, la CLCV demande au Président de la République :
- D’une part, de geler les loyers pour l’année 2018, que ce soit dans le parc social ou privé. Cela n’équivaut qu’à renoncer à une hausse de 0,75 %, niveau de l’indice de référence des loyers connu à ce jour ;
- D’autre part, d’appliquer l’encadrement des loyers dans les 28 agglomérations concernées, seule solution efficace pour préserver le pouvoir d’achat des ménages.
Ceci dans l’attente des effets du choc d’offre annoncé par le Président de la République, qui pourrait se traduire par des effets bénéfiques à horizon de 5 à 10 ans…
Source : www.clcv.org
Litiges en matière de travaux et de construction : le consommateur toujours aussi peu protégé
Communiqué de presse : Baisse des aides au logement de 5 euros, une provocation pour 6,5 millions de locataires
C’est sans aucun doute la première attaque sur les revenus des plus modestes, qui annonce la non indexation des aides au logement pour 2018.
En effet, de par la loi, ces aides doivent être revalorisées en fonction de l’évolution de l’indice de référence des loyers (IRL). A défaut, nous attendrions du gouvernement un gel des loyers pour l’année à venir.
Cependant, tout indique une volonté de casser le système des aides au logement en place depuis 1977, sous prétexte de leur caractère inflationniste. Nous contestons totalement cet argument. Il suffit d’ailleurs de comparer dans le temps la dégradation du caractère solvabilisateur de cette aide. En 1977, on pouvait toucher une aide au logement avec des revenus inférieurs à 1,7 SMIC, alors qu’à ce jour cette même aide est octroyée à des ménages dont les revenus sont inférieurs à 1,02 SMIC. De la même façon, le loyer moyen des allocataires a progressé de 35 % depuis 2000, alors que le loyer plafond des aides n’a progressé que de 17 %.
Communiqué de presse : Pour éviter la ville des plus aisés et des plus aidés, exigeons l’extension de l’encadrement des loyers
L’enquête réalisée par la CLCV entre mai et juin 2017 à Paris et Lille montre que 62% des loyers proposés sont conformes. Le taux de conformité est de 73% pour les annonces passées par une agence contre 50% lorsque le bien est géré en direct par le bailleur. Enfin, le caractère meublé ou non du logement a une incidence, puisque 59% des logements meublés sont conformes alors qu’ils sont 64% à l’être pour les locations nues. En moyenne, lorsque le loyer excède le maximum autorisé, c’est environ 125€ par mois, soit près de 1500€ à l’année, que le bailleur appelle en toute illégalité auprès de son locataire !
Les Bons Comptes font les Bons Bailleurs
Vilogia est dans l’incapacité de régulariser les charges 2014 des locataires d’une association qui nous est affiliée. Lorsqu’ils interrogent leur gestionnaire , il leur est répondu : « Ce sera fait fin 2017 … ».
Par contre, nouveauté ce mois-ci, les provisions de charges sont modifiées et personnalisées par logement.
Vilogia a donc retrouvé son boulier ??
Peut-on espérer de voir les charges 2014, 2015 et 2016 régularisées avant la fin de l’année 2017 ?
Suspens …
Appel à nommer un ministre du Logement
Certes, votre souci de concentration des responsabilités dans un nombre restreint de ministères pourrait être perçu comme un gage d’efficacité, sauf que trop de sujets concernant les citoyens sont transversaux et portés par plusieurs ministères. Et, pour être efficaces, ces sujets abordés doivent être incarnés par un responsable porteur des spécificités.
Le logement porté par un ministre de la Cohésion des territoires pourrait être une concrétisation de la prise en compte de la diversité des Réalités locales en la matière, mais l’Etat doit être le garant de l’égalité des droits et le droit au logement n’est pas divisible.
La loi SRU doit s’appliquer partout, l’accès à un logement accessible financièrement aux demandeurs doit être généralisé, et cela concerne d’ailleurs les locataires du secteur privé par l’extension de l’encadrement des loyers au-delà des Villes de Paris et de Lille où cet encadrement a montré son efficacité sans pour autant diminuer l’offre locative.
D’autre part, il faudra effectivement choisir dans les arbitrages budgétaires entre la nécessité de revaloriser l’aide à la pierre pour développer le logement social accessible et sortir de l’indigence actuelle des 150 millions d’euros du budget de l’année 2017 pour retrouver une enveloppe proche du milliard d’euros des années 2010/2012.
Il faudra effectivement choisir s’il est acceptable de consacrer 2 milliards d’euros sous forme d’avantages fiscaux à des particuliers pour qu’ils se constituent un Patrimoine personnel, car oui, Monsieur le Président, à titre de comparaison est-il acceptable que les organismes HLM complètent à hauteur de 250 millions d’euros le fonds national d’aide à la pierre compte tenu du désengagement de l’Etat? Car cela revient à faire financer par les locataires de logements sociaux les nouveaux logements sociaux. Il y a en général un budget pour cela, c’est le budget de la Nation pour lequel l’ensemble des locataires contribuent en payant leurs impôts directs ou indirects.
Car oui, Monsieur le Président, ces questions se posent, des centaines de milliers de citoyens sont encore mal logés, des quartiers sont encore à rénover, l’insalubrité n’est pas éradiquée, l’amélioration sur le plan thermique des bâtiments publics ou privés doit se développer. Cette liste n’est pas exhaustive et démontre que ces problématiques devront être partagées par le ministre de l’Action et des Comptes publics, par le ministre de la Cohésion des territoires et par celui de la Transition écologique et solidaire.
La transversalité ainsi démontrée ne doit pas conduire à la dilution car trop de dilutions conduisent à l’inefficacité.
Alors, Monsieur le Président, rien de mieux que de nommer un ministre du Logement qui sera l’acteur essentiel d’un projet politique concernant des millions de nos concitoyens et qui est pour vous, nous l’espérons, une priorité.
Jean Yves Mano, Président »
Compteurs Linky : Questions / Réponses
La loi du 17 août 2015 relative à la « transition énergétique pour la croissance verte » prévoit la généralisation des compteurs communicants pour l’électricité. L’installation a commencé dans les logements en décembre 2015.
Télécharger le guide « Compteurs Linky : Questions / Réponses »
Travaux : avez-vous été confrontés à de mauvaises surprises ?
Enquête CLCV – travaux
Vous avez fait construire ou engagé des travaux dans votre logement en 2016 ou depuis le début de l’année ? Vous avez rencontré des soucis (retard, malfaçons…) ?
Participez à notre enquête en ligne.
Annonces immobilières : des informations plus précises
Petit tour d’horizon des principaux changements depuis le 1er avril 2017.
Fini les annonces imprécises, lacunaires ou encore l’affichage des honoraires en vitrine dans un endroit tellement caché que seul celui qui a posé l’affichette peut le voir. Un nouvel arrêté est venu mettre un peu d’ordre dans tout cela et impose désormais que l’information soit claire et précise.
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